Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement

Une réforme ambitieuse du pilotage et du financement des CHRS

Une réforme du pilotage et du financement des CHRS (centres d’hébergement et de réinsertion sociale) a été lancée par la Dihal en 2021. Elle est élaborée en étroite relation avec les services déconcentrés de l’État, les fédérations et les associations gestionnaires de CHRS. Son déploiement est prévu à partir 2026.
Cette réforme vise à favoriser des projets ambitieux dans les associations au bénéfice des personnes accueillies dans la logique du Logement d’abord. Plusieurs leviers sont actionnés pour ce faire, qui renouvellent la relation entre État et associations gestionnaires de CHRS et entrainent une dynamique de performance sociale.
La réforme prévoit une nouvelle répartition des financements entre les établissements, pour renforcer l’équité entre les associations gestionnaires et gagner en efficience dans les services rendus aux personnes accueillies. Le financement des associations tiendra ainsi compte de critères de coûts objectifs comme par exemple la zone d’implantation de l’établissement.
En plus, un financement permettra de valoriser l’accompagnement social des CHRS qui accueillent des publics particulièrement vulnérables ou qui ont développé des services innovants.
Le pilotage de l’activité des CHRS sera renforcé dans le cadre de cette réforme grâce à l’investissement de la logique promue par les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) et un nouveau cadre de gestion qui améliorent la connaissance de l’État de l’activité et de la situation financière des associations. Ce cadre redonne des marges de gestion aux associations et les moyens d’adopter une stratégie économique et financière sur plusieurs années.
En complément, un système d’information est développé afin de simplifier la transmission d’informations et le dialogue entre les associations et les services déconcentrés de l’État et la remontée d’indicateurs de pilotage.
Par cette réforme les services de l’État seront repositionnés sur le pilotage stratégique de l’activité et des organismes qui l’opèrent, en s’assurant de la qualité des projets sociaux, leur inscription sur le territoire, leur impact ou encore de la situation financière des associations.

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