Comité du nautisme et de la plaisance
Annoncé par le Président de la République le 8 novembre 2016 aux Assises de l'Économie de la mer, le Comité du nautisme et de la plaisance (CNP) rassemble la famille du nautisme dans une instance de dialogue public-privé.
Le Comité du nautisme et de la plaisance, présidé par le Secrétaire général de la Mer et par le président de la Confédération du nautisme et de la plaisance, est devenu le lieu de concertation privilégié pour un secteur divers, en constante évolution et qui représente 5,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019. Ce secteur d’activité est un poids lourd de l’économie maritime et nécessite une organisation spécifique pour répondre à ses besoins. Avec près de 25% du chiffre d’affaires réalisé la construction nautique a une valeur de 1,3 milliard d’euros par an. 45 000 unités ont été produites en 2019, dont 3 900 voiliers et 11 500 bateaux à moteur. De plus, cette activité économique est pérennisée par les 4 millions de plaisanciers réguliers et les 11 millions de pratiquants de sports nautiques – dont 1 million de licenciés qui forment un écosystème riche et protéiforme.
Ce comité a pour finalité d’alimenter la politique maritime conduite par le Gouvernement afin de lever les freins qui bloquent le développement du nautisme et de la plaisance. Ces rencontres fournissent de nombreuses pistes que le Secrétaire général de la mer porte auprès des administrations et avec l’appui de la Confédération et de ses adhérents.
En outre, il permet de renforcer la structuration de la filière à travers les réalisations menées dans les cinq groupes de travail :
- groupe 1 : mesurer les retombées économiques du nautisme ;
- groupe 2 : développer les sports nautiques et de bords de mer dans leur diversité ;
- groupe 3 : attractivité des ports de plaisance maritimes et fluviaux ;
- groupe 4 : modernisation, simplification et fiscalité ;
- groupe 5 : favoriser le développement harmonieux de la plaisance et de la pêche de loisirs en mer.
Le Comité plénier se réunit deux fois par an pour suivre l’avancée des groupes, donner des perspectives et trancher les points les plus complexes et peut se réunir de manière ad hoc selon le besoin d’un des groupes de travail.
Les réalisations et les chantiers récents sont nombreux et diversifiés à l’image de cette filière, comme la publication du guide sur les autorisations d’occupation temporaire, les études sur les retombées économiques du nautisme ou la mise en place des brevets d’initiation à la mer (BIMer ).