France 2030 : 4 projets lauréats de l'appel à projets "Econum"

Publié le 11/07/2024|Modifié le 11/07/2024

Dans le cadre de France 2030, 4 lauréats à hauteur de 6.5 M€ ont été sélectionnés lors de la première relève l’appel à projets « ECONUM – Soutien au développement d’une économie numérique innovante, circulaire et à moindre impact environnemental » opéré pour le compte de l’Etat par l’ADEME et piloté par le Commissariat général au Développement durable, la Direction générale des Entreprises (DGE) et le Secrétariat général pour l’investissement.

La stratégie d’accélération « Numérique écoresponsable » a pour objectif d’aider les acteurs du secteur à passer à une phase concrète d’engagement pour réduire l’impact environnemental du numérique.
Principal levier économique de cette stratégie, l’appel à projets « ECONUM – Soutien à une économie numérique innovante, circulaire et à moindre impact environnemental » vise à favoriser le développement d’une nouvelle filière. L’enjeu est d’agir sur trois piliers de l’économie circulaire : l’éco-conception, le réemploi et le reconditionnement, et les modes de production responsables.

4 lauréats de l’appel à projets « soutien au développement d’une économie numérique innovante, circulaire et a moindre impact environnemental »

Issus de la première vague de cet appel à projets, les quatre projets sélectionnés pour un total de près de 6,5 millions d’euros d’aides couvrent l’ensemble les champs ciblés par cet appel à projets :
  • TNRS (Territoires Numériques Résilients et Solidaires), porté par Emmaüs Connect, vise à lutter contre la précarité numérique tout en répondant à des objectifs environnementaux clés. En massifiant la collecte des équipements et leur reconditionnement, ce projet contribue à rallonger la durée de vie des appareils, réduisant leur impact écologique conformément aux objectifs de la feuille de route gouvernementale numérique et environnement. Initié en 2020 lors du premier confinement, le dispositif a déjà permis d’équiper 40.000 ménages en situation de précarité numérique. Désormais, l’objectif est de faciliter le passage à l’échelle du dispositif et de renforcer la capacité des acteurs de l’économie sociale et solidaire. En s’appuyant sur son implantation territoriale solide dans 7 régions de France, Emmaus Connect prévoit d’équiper près de 2 millions de ménages modestes d’ici 2027, créant ainsi un fort effet de levier pour une inclusion numérique et une réduction de l’empreinte écologique du numérique.
  • PLUG IA, porté par la société AzurIA implantée à Valbonne, vise à accroître la réactivité des secours à travers un boîtier intelligent éco-conçu. Ce boîtier permet la détection et l’alerte en temps réel à partir de données vidéo, tout en réduisant voire supprimant le stockage de données. Installé à proximité de caméras sur des points hauts (mats, drones), il est destiné aux services de protection environnementale, la sécurité civile et la défense, en premier lieu pour la prévention des feux de forêt. Une maquette fonctionnelle a été développée à l’aide d’une bourse French Tech Emergence attribuée fin 2021, et des démonstrations ont été menées sur le terrain pour les SDIS en Alpes Maritimes et en Sologne. L’enjeu est d’allier le potentiel de la deeptech avec des dispositifs frugaux afin d’amplifier les capacités de secours sur des espaces terrestres et maritimes.
  • Reconditionnement des appareils Apple, porté par Sens Technologies, vise à réparer et reconfigurer les dernières générations de Macbook et i-pad avec de nouveaux procédés. Lauréat French Tech 2030 implanté à Angers, leader du reconditionnement des appareils Apple, il s’agit de consolider le projet et son passage à l’échelle face à un environnement concurrentiel extra européen croissant. L’enjeu est de rendre le reconditionnement français compétitif et favoriser la création d’emplois spécialisés en Pays de la Loire.
  • REPEX, porté par Le GSM avec le CEA et l’Institut polytechnique de Grenoble (INP Grenoble), vise à accroître le réemploi des équipements numériques via l’effacement de données par rayons X. Au stade de la preuve de concept, il s’agit d’utiliser des phénomènes physiques de traitement thermique et irradiant pour effacer les mémoires dites Flash non volatiles sur smartphone, tablette, PC et équipements IoT de façon plus rapide et securisée. L’enjeu est de remettre dans le circuit des équipements aujourd’hui traités en tant que déchets par manque de solution d’effacement lorsqu’ils sont sans allumage ou comportent des données ultra sensibles.

Partager la page