Violences sexuelles : mieux aider les victimes

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 21/02/2023

Le Gouvernement a chargé le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes de faire des propositions pour améliorer la prise en compte de la parole et la prise en charge des victimes de viols et agressions sexuelles.

Une femme sur son smartphone.
Une femme sur son smartphone. - Source : Getty
« Nous devons être ambitieux sur l’amélioration de la prise en charge des victimes de violences sexuelles. »
Chaque année, plus de 110 000 personnes, dont 90 000 femmes, déclarent avoir été victimes de viol ou d’une tentative de viol. Les femmes en situation de handicap subissent deux fois plus de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire (35 % contre 19 %).
Le Gouvernement a chargé, mardi 21 février 2023, le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes (HCE) de faire des propositions pour améliorer la prise en compte de la parole et la prise en charge des victimes de viols et agressions sexuelles. 

Dans le prolongement des progrès rendus possibles par le Grenelle des violences conjugales en matière de prévention, de détection et d’accompagnement des victimes, il paraît aujourd’hui nécessaire d’envoyer un message fort à destination des victimes de violences sexuelles en leur assurant un accompagnement intégral, dès le signalement des faits.

Isabelle Rome

  • Ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes
Le rapport du HCE devrait être remis au Gouvernement d'ici à la fin du mois d'octobre.

L'expérience étrangère

Le HCE doit faire des propositions pour :
  • améliorer la prise en compte de la parole des victimes des violences sexuelles les plus graves, à savoir les agressions et les viols, quels que soient leurs interlocuteurs, et ce, tout au long de leur parcours, le cas échéant en s'inspirant de l’expérience étrangère ;
  • permettre une prise en charge rapide, globale et dans la durée de ces victimes, collant au plus près de leurs besoins.

L’enjeu de cette prise en charge est majeur en termes de santé publique et de confiance dans les institutions.

Isabelle Rome

  • Ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes
Isabelle Rome cite l'Espagne et la Belgique, « qui ont généralisé des centres spécialisés de prise en charge des victimes de violences sexuelles » assurant « un primo-accueil efficace parce que rapide et global » : recueil de la plainte, prélèvements biologiques, rencontre avec des médecins et des psychologues.

Partager la page


Avez-vous trouvé les informations que vous cherchiez ?

Votre avis nous intéresse

Nous vous recommandons de ne pas inclure de données à caractère personnel dans les champs suivants. Tous les champs sont obligatoires.

Merci pour votre réponse !

L'équipe de info.gouv.fr vous remercie pour votre réponse qui participera à l'amélioration du site !


Sur le même thème