L’info.gouv du 28 novembre : Prix Irène Joliot-Curie, vente aux enchères et France 2030
Publié le 28/11/2024|Modifié le 28/11/2024
Cinq femmes scientifiques récompensées à la 23ᵉ édition du prix Irène Joliot-Curie, une vente aux enchères exceptionnelle de la douane, et 62 projets primés dans du dispositif Compétences et métiers d’avenir de France 2030... Découvrez les actualités gouvernementales du 28 novembre 2024.
Prix Irène Joliot-Curie : cinq chercheuses lauréates
Professeure de mathématiques appliquées au Centre de mathématiques appliquées de l’École polytechnique, son travail porte sur les comportements asymptotiques des particules. En 2006, elle est nommée professeure à l'École polytechnique au département de mathématiques appliquées. Sa carrière est reconnue nationalement, en tant que membre senior de l'Institut universitaire de France et récipiendaire de la Légion d'honneur, et internationalement, comme membre de l'Académie européenne des sciences, de l'Academia Europaea, et membre correspondant étranger de l'Académie des sciences du Chili. En plus de ses activités d'enseignement et de direction de thèses, Sylvie Méléard crée et dirige le master Mathématiques pour les sciences du vivant, et donne de nombreuses conférences de vulgarisation scientifique. Elle montre un engagement profond pour la diffusion des mathématiques et la formation des jeunes, et porte une attention particulière aux jeunes mathématiciennes, notamment en encadrant des doctorantes tout en s'assurant de conditions de travail favorables pour les femmes qui préparent la HDR (habilitation à diriger des recherches).
Elle recevra une dotation de 40 000 euros.
Directrice de recherche INSERM spécialisée en imagerie optique, ses travaux sont à l’interface entre la physique, la médecine, la biologie et le traitement d’images. Ses travaux révolutionnent le diagnostic et le suivi des pathologies ophtalmologiques et neurodégénératives. Elle introduit l’ophtalmoscopie à optique adaptative (AOO) à l’Hôpital national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, permettant de détecter pour la première fois des cellules inflammatoires chez des patients atteints de sclérose en plaques. En 2021, elle devient directrice de recherche INSERM et dirige l’équipe Imagerie en direct chez les patients et les cellules à l’Institut de la vision, où elle développe des technologies de pointe pour étudier la rétine à l’échelle microscopique. Elle fonde sa première start-up SharpEye en 2020, suivie de Lutèce Dynamics en 2024, visant à commercialiser des innovations d’imagerie rétinienne. SharpEye reçoit le prix de l'innovation français i-Lab en 2022 et la bourse Innovations en Imagerie de BPI France en 2024. Kate Griève milite également pour la visibilité des femmes scientifiques, encourage les candidatures féminines aux prix et veille à la parité dans l’organisation des conférences scientifiques.
Elle recevra une dotation de 20 000 euros.
Aude Bernheim
Chercheuse en microbiologie et en génétique à l’institut Pasteur, elle développe sa passion pour la microbiologie au cours de son master et poursuit un doctorat à l'Institut Pasteur. Après sa thèse, elle rejoint l'Institut Weizmann, où elle découvre et caractérise deux nouvelles familles de protéines immunitaires bactériennes. De retour en France, elle crée une équipe de recherche pour explorer les implications de cette découverte sur l'immunité. En cinq ans, son travail a contribué à la découverte de 130 nouveaux systèmes antiviraux bactériens, alors qu'en 2018, seuls trois étaient connus. Sa carrière a été récompensée par plusieurs prix prestigieux. En 2022, elle reçoit le prix du Collège de France pour les jeunes chercheuses et chercheurs puis elle est nommée au Conseil présidentiel de la science en 2024. Aude Bernheim s'engage pour une science interdisciplinaire, inclusive et ouverte. Elle co-fonde et dirige pendant quatre ans l'association WAX dédiée à la promotion d'une science sans stéréotypes. En 2019, elle a co-écrit le livre intitulé L'Intelligence artificielle, pas sans elles ! pour sensibiliser aux préjugés sexistes dans la Tech. Elle cherche à démystifier la science et susciter la curiosité des jeunes, en particulier des plus jeunes.
Morgane Vacher
Chargée de recherche CNRS en chimie au laboratoire CEISAM, elle réalise sa thèse en chimie sur la dynamique des électrons dans les molécules à l’Imperial College London après avoir obtenu son diplôme de l’École normale supérieure (ENS) de Cachan. En 2019, elle est classée première au concours d’entrée au CNRS et devient chargée de recherche. Son expertise repose sur une rare double compétence en chimie quantique et dynamique moléculaire. Depuis son arrivée au laboratoire CEISAM à Nantes, elle a créé et dirige un nouveau thème de recherche, l’attochimie, qui ouvre la voie à des avancées majeures. Ses travaux ont été présentés au cours de nombreuses conférences, dont 20 internationales. Elle a également reçu plusieurs distinctions dont : l’Award for Outstanding PhD in Chemistry de l’Imperial College London (2017), une bourse ERC Starting Grant (2022), et la Médaille de bronze du CNRS (2024). Au-delà de ses recherches, Morgane Vacher s’engage activement pour promouvoir les femmes en science, à travers un management attentif et son rôle de « modèle féminin ». Elle participe également à des initiatives visant à accroître la visibilité des femmes scientifiques et s’adresse régulièrement aux jeunes pour éveiller leur curiosité scientifique.
Professeure Junior INSERM en statistique-génétique, elle effectue un premier post-doctorat en génomique intégrative à l’Institut européen de génomique. Passionnée par les mathématiques et la génétique, ses travaux ont permis des avancées majeures, comme l’inclusion de patients d’origines ethniques variées dans les études génétiques, auparavant limitées aux populations européennes. En 2019, elle est nommée maîtresse de conférences en BioSTM (Biostatistique, Traitement et Modélisation des données biologiques) à l’Université Paris Cité. En 2024, elle obtient une chaire de professeure Junior INSERM et rejoint l’équipe de Génétique des cancers de l’Institut Curie. Elle fonde le groupe GEML (GEnetics Machine Learning) avec une bourse ANR Jeune chercheuse. Convaincue de l’importance de promouvoir les femmes en science, Marie Verbanck mentore des jeunes chercheuses et s’engage dans la vulgarisation scientifique. Au cours de son doctorat, elle remporte le 1er prix du jury, le prix du public et le prix des lycéens pour son court-métrage Statistix et le problème de la potion magique au festival Sciences en Cour[t]s, qu'elle dirigera l’année suivante. Elle participe aussi activement à l’association Elles Bougent !.
Vente aux enchères exceptionnelle de la douane
France 2030 : 62 nouveaux projets pour les métiers d’avenir
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France 2030 : la formation aux métiers de demain - un accélérateur du changement (dossier de presse)
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