Les grands axes de la Stratégie nationale de la biodiversité

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 26/05/2023|Modifié le 30/05/2023

La Première ministre, Mme Élisabeth BORNE, accompagnée de Marc FESNEAU, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, de Sarah EL HAIRY, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, de Bérangère COUILLARD, secrétaire d'État chargée de l'Écologie et de Virginijus SINKEVICIUS, commissaire européen à l’Environnement, s’est rendue au Parc national de forêts de Champagne et Bourgogne, qu’elle a créé lorsqu’elle était ministre de l’Écologie.
Alors qu’un million d’espèces animales et végétales seraient menacées de disparition, la Première ministre a souhaité rappeler les objectifs de France Nation Verte et de la planification écologique. Lors de ce déplacement, elle a annoncé les grands axes de la Stratégie nationale de la biodiversité qui sera dévoilée d’ici l’été :
  • Faire baisser les pressions qui s’exercent sur la biodiversité, avec la présentation dans quelques semaines du plan de réduction de pesticides et la mise en œuvre du ZAN à l’horizon 2050, en concertation avec les élus.
  • Restaurer la biodiversité partout où c’est possible, avec la plantation d’ici 2030 d’un milliard d’arbres adaptés au climat futur et une stratégie de restauration des sols et des zones humides.
  • Faire de la préservation de la nature un enjeu collectif, avec les collectivités et la renaturation des centres villes (1000 projets déjà déposés pour le Fonds Vert), les entreprises (affichage environnemental sur les vêtements et produits alimentaires dès 2024) et les citoyens.
La Première ministre a participé à un atelier dans une aire terrestre éducative gérée par des écoliers, illustration de l’engagement collectif de la Stratégie nationale de la biodiversité pour les jeunes et a annoncé d’ici 2030 :
  • Le passage de 1 000 à 18 000 aires éducatives (petites zones naturelles gérées par les élèves d’une école ou d’un collège) ;
  • Le développement des aires fluviales éducatives ;
  • La multiplication par 10 des services civiques en faveur de l’environnement.
La rencontre avec le commissaire européen à l’Environnement a également été l’occasion pour la Première ministre de réaffirmer la détermination de la France à finaliser les négociations en cours des textes du Pacte Vert européen.

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