Comité interministériel du Handicap : le Gouvernement poursuit son engagement pour une société plus inclusive

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 06/10/2022

La Première ministre a réuni ce jour le premier Comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, en présence des ministres, des représentants de la société civile ainsi que des associations d’élus, pour rappeler que le handicap constitue une priorité pour le Gouvernement.
Source : Geneviève Darrieussecq répond à vos questions sur l’accessibilité

Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, répond à vos questions.

12 millions de Français sont directement concernés par le handicap.

Je veux aujourd’hui, en deux minutes, vous dire ce que le Gouvernement met en œuvre pour ces Français.

Bâtir une société inclusive est un challenge.

 Mais la priorité est de partir du souhait des personnes en situation de handicap - ce que l’on appelle l’autodétermination - et d’entendre ces souhaits.

Bien sûr, nous devons bâtir des politiques pour les inclure à l’école, dans le travail, dans les loisirs, dans le sport, afin qu’ils mènent une vie de citoyen comparable à celle de tous les autres citoyens.

Le Comité interministériel du handicap est une instance d’échanges et de concertation - autour de la Première ministre, de tout le Gouvernement mais également des collectivités territoriales et des personnes concernées - qui permet d’évaluer ce qui a été mis en œuvre et qui permet aussi de tracer le chemin pour la suite.


La charte d’accessibilité de l’État est un moyen simple de faire en sorte que les personnes en situation de handicap accèdent à la pleine citoyenneté, à la pleine information.

Cette charte est un guide de bonnes pratiques.

Par exemple, sous-titrer les vidéos, traduire en langue des signes française, légender les photos sur les réseaux sociaux, pour rendre tous nos documents, tous nos sites internet accessibles à tous.

L’accessibilité  ne doit pas être vue comme une politique réservée aux personnes en situation de handicap.

Parce que l’accessibilité facilite la vie de tous les Français : accéder facilement aux transports en commun, accéder facilement à des commerces, accéder facilement à un site internet...

C'est toute la société qui est gagnante.

Nous devons plus que jamais mener nos politiques d’inclusion et faire en sorte que pour chaque Français, cette inclusion soit une évidence.

C’est un enjeu majeur que nous allons porter avec beaucoup de volonté, beaucoup de pragmatisme et, je l’espère, beaucoup de succès.

La Première ministre est revenue sur le bilan du quinquennat précédent et a salué la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) votée à l’été et qui sera en vigueur à partir du 1er octobre 2023. Avec les associations du handicap, la Première ministre a fixé un cap, une méthode et des priorités pour les années à venir  :
  • La Première ministre a publié ce jour une circulaire rappelant l’importance d’un pilotage interministériel des enjeux du handicap. Le handicap figure ainsi dans toutes les feuilles de route des ministres, et le suivi sera animé par un réseau des hauts fonctionnaires dédiés au handicap et à l’inclusion.
  • Le Gouvernement s’engage également pour parvenir à une communication publique 100 % accessible et une politique RH plus inclusive.
  • Pour impulser une dynamique en matière d’accessibilité, un délégué interministériel à l’accessibilité sera nommé prochainement pour travailler en lien avec les collectivités, les associations et les entreprises.
  • Dans les territoires, des sous-préfets référents seront aussi désignés dans chaque département pour animer les politiques transversales qui concernent le handicap.
Enfin, ce CIH a fixé les orientations pour la Conférence Nationale du Handicap qui devra se tenir au printemps 2023, autour de quatre principaux objectifs : l’accessibilité universelle, l’école et l’université plus inclusives, l’emploi et l’accès aux droits.
Pour préparer ces chantiers, la méthode de travail sera basée sur le dialogue et la co-construction avec la société civile : ces politiques publiques ne peuvent se concevoir sans les personnes qui sont les premières concernées. C’est en les associant que nous pouvons réaliser des avancées concrètes au profit des 12 millions de personnes en situation de handicap et de leurs 8 millions d’aidants.

Partager la page