« Si je suis avec vous aujourd'hui, c'est pour dire aux éleveurs que l'État et ce Gouvernement ne les laisseront pas tomber »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié le 08/04/2016

Le Premier ministre Manuel Valls est allé à Mende, en Lozère, le 8 avril 2016, à l'occasion du 10e Congrès mondial et Concours européen de la race Brune, l’une des vaches les plus réputées de France pour la qualité de son lait. Il a réaffirmé la volonté du Gouvernement d'apporter des solutions concrètes à la crise agricole. Le Premier ministre a aussi visité les services publics de Mende, illustrant l’action du Gouvernement en faveur des ruralités.

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Visuel - Source : Photo : AFP
C’est en France, à Mende, dans la verte Lozère, que les 150 plus belles représentantes de vaches Brunes venues de toute l’Europe se retrouvent pour le 10e Congrès mondial consacré à cette deuxième race laitière mondiale après la Holstein, avec près de 10 millions d’animaux. L'événement se tient dans la région « Grand Sud », l’une des régions les plus importantes de la Brune en France. Le dernier Congrès mondial, en 2012, avait pris ses quartiers en Suisse, et auparavant en Autriche et en Italie. Le prochain aura lieu à Madison, aux États-Unis.
Manuel Valls est venu à Mende, le 8 avril , rencontrer les délégations de plus de 20 pays et plus particulièrement les éleveurs de Brunes en France.

Promouvoir la génétique française à l'international

Avec ses 29 races bovines, « la France a un patrimoine de races locales. […] L’élevage dans sa diversité fait partie de l’identité de nos territoires, façonne leurs paysages. Il permet également de maintenir et développer l’activité économique », a rappelé le Premier ministre . Mais la diversité de l’élevage français est aussi un avantage pour les exportations: « les races françaises permettent à notre élevage de rayonner dans le monde entier. »
Ce Congrès mondial constitue une plateforme de promotion de la génétique. Le Premier ministre s’est félicité des travaux d’optimisation génétique de la race, opérés par l’organisme français Brune génétique service (BGS) . « Il faut se réjouir que la structure française [BGS, ndlr] fasse partie d’un consortium mondial. Cela permet de valoriser nos techniques, nos savoir-faire » , a-t-il déclaré.

Nous serons, avec Stéphane Le Foll, à vos côtés pour favoriser les alliances entre vos structures et préserver la qualité et l’efficacité de notre dispositif zootechnique. Il est le fondement de la compétitivité et de la durabilité de notre élevage.

Manuel Valls, Le 8 avril 2016, au Congrès mondial et Concours européen de la race Brune

Promouvoir l’élevage à l’international

Dans le contexte de crise que traverse actuellement l’élevage, avec ses répercussions sur les prix de la viande et du lait, le Premier ministre a réaffirmé avec force que « l’État et ce Gouvernement ne les laisseront pas tomber ». Parce que la « crise de l’élevage n’est pas uniquement française [mais] européenne » , Manuel Valls s’est adressé aux représentants des pays présents pour leur demander d’alerter leurs gouvernements sur l’importance de la régulation des prix des marchés agricoles, l’un des trois leviers sur lesquels le gouvernement français veut agir pour trouver une solution à la crise et promouvoir l’élevage français dans le monde :
  1. réguler les marchés de produits agricoles : « C’est le combat que la France mène dans les enceintes internationales et à Bruxelles », a déclaré le Premier ministre, notamment « l’équilibre du marché laitier européen. L’idée n’est pas de rétablir les quotas, mais d’encourager des mesures volontaires de réduction de la production »,  a-t-il précisé ;
  2. au nom de la diversité, agir au sein des négociations internationales sur le libre-échange pour que les importations de pays tiers ne pénalisent pas certains produits et territoires ;
  3. concilier consommation de viande et changement climatique, « ce qui veut dire réduire les émissions de gaz à effet de serre, agir contre les gaspillages, promouvoir une certaines sobriété. »

La Lozère, territoire rural

« Agir pour les éleveurs, c’est [aussi] agir pour améliorer la vie quotidienne de tous ceux qui habitent, vivent dans les territoires ruraux » , a rappelé Manuel Valls. Le Premier ministre a visité la Caisse commune de sécurité sociale de Lozère, avec le déploiement des maisons de services au public. La Lozère compte en effet neuf maisons de services au public.
Manuel Valls a également visité les services de l’hôpital de Mende (urgences, unité de télémédecine…). Au cours d’une table ronde sur la santé en milieu rural, le Premier ministre a rappelé la politique du Gouvernement en faveur des ruralités, avec les décisions en faveur de la santé parmi lesquelles la mise en place de 1000 maisons de santé au plan national. Il a, en outre, confirmé qu’un hélicoptère de secours couvrirait le département pour les mois d’été.
Après la tenue, en 2015, des premiers comités interministériels à Laon et Vesoul, le prochain Comité interministériel aux ruralités se réunira au mois de mai , a précisé le Premier ministre.

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