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Visuel - Source : AFP

Pour une France championne des biothérapies innovantes

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 10/01/2022

La nouvelle Stratégie d’accélération « Biothérapies et bioproduction de thérapies innovantes » bénéficie de 800 millions d’euros pour soutenir des entreprises à la pointe de l’innovation. Un appel à projets est déjà ouvert.

Lancée en présence du secrétaire général pour l’investissement , la nouvelle Stratégie d’accélération « Biothérapies et bioproduction de thérapies innovantes » vise à p roduire 10 biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques, dont celles liées à l'âge, et créer les dispositifs médicaux de demain. C'est l’une des ambitions du plan Innovation Santé 2030 annoncé en juin 2021, et rappelée en octobre 2021 à l'occasion de la présentation du plan d’investissement France 2030 . Un investissement de 800 millions d’euros vient ainsi d'être annoncé pour faire de la France un champion en biothérapies et bioproduction au niveau international en :
  • soutenant le développement de nouvelles biothérapies ;
  • accompagnant le développement du tissu industriel pour ne plus dépendre des biothérapies étrangères.

Répondre aux défis de la filière française

Les objectifs de la stratégie sur les biothérapies et la bioproduction sont ambitieux. Il s'agit notamment de :
  • doubler le nombre d’emplois du secteur ;
  • produire 10 biomédicaments à horizon 2025 et 20 à horizon 2030 en France ;
  • faire émerger 1 « licorne » ainsi que 5 ETI (entreprises de taille intermédiaire) biotechs.

La France se mobilise autour de quatre thématiques :

les biotechnologies en oncologie et notamment les anticorps monoclonaux ou les CART cells ciblant par exemple les cellules malignes de certaines leucémies ou lymphomes ; les innovations en thérapie génique ou cellulaire , en dehors de l’oncologie, et qui permettraient de guérir ou d’améliorer la vie de patients atteints de maladie rare ; les n ouveaux systèmes biologiques de production de ces thérapies comme les bioréacteurs ; le développement d’ unités de production plus performantes et outils d’optimisation des systèmes de culture et procédés de bioproduction.

La stratégie s’appuie sur un programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) doté de 80 millions d’euros, confié à l’INSERM et au CEA . Elle permettra également de pourvoir les filières de bio-production en savoir-faire à la pointe des évolutions du secteur, du Bac + 2 au Bac + 8 . Les universités et les écoles sont invitées à se saisir de l’Appel à manifestation d’intérêt transversal « Compétences et métiers d’avenir », lancé en décembre 2021, pour créer de nouveaux masters professionnalisant dans leurs cursus en biologie, étroitement articulés aux besoins des entreprises.

L’appel à projets « Innovations en biothérapies » est ouvert

L’appel à projets « Innovations en biothérapies », d’environ 300 millions d’euros, est ouvert depuis le 7 janvier 2022. Il s’adresse aux entreprises et consortiums développant des biothérapies ou des outils permettant d’accélérer leurs développements, selon deux thématiques :
  1. développement de biothérapies en santé humaine ou santé animale (lorsqu’un impact sur la santé humaine est envisagé) ;
  2. développement d’outils de R&D pour les biothérapies.

L’appel à projets est ouvert jusqu’au 21 novembre 2023.

Le cahier des charges est disponible sur le site de Bpifrance : bpifrance.fr

bpifrance.fr

Des projets soutenus avec un appel à manifestation d'intérêt

Un appel à manifestation d'intérêt (AMI) « nouvelles biothérapies et outils de production » a été lancé dès juin 2021 et recueilli à la fois des projets prêts à être financés rapidement et des projets plus prospectifs. Sur 88 projets examinés, 72 % des lauréats sont des jeunes entreprises innovantes et PME. 9 premiers projets lauréats avaient été présentés fin octobre 2021. 7 nouveaux projets sont présentés aujourd’hui. Les 16 premiers projets lauréats sont ainsi portés par : Aenitis Technologies ; Affilogic ; BioMérieux SA ; Biomunex Pharmaceuticals ; CellQuest SAS ; Kimialys SAS ; PathoQuest ; Seripharm SAS , l’Université François Rabelais , Astraveus , Cell-Easy , Ceva , Encefa , MaaT Pharma , Human Cell Design, et l’Université Jean Monnet Saint-Etienne , pour 71 millions d’euros d’investissements et un montant d’aide de 39 millions d’euros.

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