« Garantir la sécurité de tous »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 06/07/2023

La Première ministre Élisabeth Borne est allée le 6 juillet 2023 dans le quartier d’Hauteville à Lisieux (Calvados), touché par les récentes violences urbaines.

Prise de parole de la Première ministre Élisabeth Borne à Lisieux dans le quartier de Hauteville
Prise de parole de la Première ministre Élisabeth Borne à Lisieux dans le quartier de Hauteville - Source : Service d'information du Gouvernement
En visite à Lisieux (Calvados) le 6 juillet 2023, la Première ministre a rappelé qu'il était nécessaire d'« avoir des réponses rapides et fermes » en réponse aux violences urbaines de ces derniers jours, ce qui « est exactement le sens de la circulaire que le garde des Sceaux a adressée au parquet : des réponses rapides, fermes et systématiques ».

Notre première priorité, c'est d'abord de garantir la sécurité. C'est tout le sens des moyens exceptionnels que l'on a déployés.

Élisabeth Borne

  • Première ministre
Élisabeth Borne a également annoncé qu'un dispositif de maintien de l'ordre pour les 13 et 14 juillet est prévu et que la police aux frontières et les douanes étaient mobilisées pour éviter le transport de matériel dangereux en France.
Source : Violences urbaines : prise de parole d'Élisabeth Borne depuis Lisieux

Prise de parole de la Première ministre Élisabeth Borne à Lisieux dans le quartier de Hauteville, à l’issue de ses rencontres avec les habitants et les élus locaux, touchés par les récents événements.

Élisabeth BORNE

Bonjour.

 

Journaliste

Bonjour.

 

Lucas LARCHER

Lucas LARCHER pour Ouest France.

Pourquoi venir à Lisieux, Madame ?

 

Élisabeth BORNE

Vous savez que depuis le début de ces violences inadmissibles, j'ai tenu à aller sur le terrain, à la rencontre des élus locaux, des habitants. J'étais à Garges-lès-Gonesse, à Bezons, à Évry, à L’Haÿ-les-Roses et je tenais à venir dans mon département, le Calvados, à Lisieux où dans la nuit de vendredi à samedi dernier, il y a eu des violences. Un poste de police municipale, une mairie annexe et des commerces ont été attaqués. Évidemment, c'est très important pour moi d'être aux côtés des élus, aux côtés des commerçants et des habitants pour leur dire qu'on va les accompagner pour pouvoir réparer. Notre première priorité, c'est d'abord de garantir la sécurité. C'est tout le sens des moyens exceptionnels que l'on a déployés. Et puis, c'était aussi important pour moi d'avoir un échange avec des élus, des associations du territoire pour, au-delà, voir les enseignements qu'on doit tirer de cette crise. Et je tenais à le faire dans mon département du Calvados.

 

Anne RENAUD

Bonjour Madame. Anne Renaud à l'AFP.

Partagez-vous la lecture de Monsieur RETAILLEAU qui pense que ces violences sont l'expression d'une régression vers les origines ethniques ? D'autre part, est-ce que vous partagez aussi l'idée de supprimer les allocations familiales aux familles qui ont chez eux des enfants émeutiers ?

 

Élisabeth BORNE

J'ai eu l'occasion de répondre à Bruno RETAILLEAU au Sénat hier. Vous savez, je pense que suite à ces violences inacceptables, il faut se garder à la fois de vouloir des réponses immédiates sur la base de diagnostics un peu simplistes et puis, en même temps, il faut agir et il faut évidemment éviter de tourner la page sans agir. Et il faut prendre le temps de regarder la complexité de ce qu'on a vécu. Il y a près de 6 millions d'habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Dans la nuit de jeudi à vendredi, qui est celle où on a connu le plus de violences, il y a 7 000 à 8 000 personnes qui ont commis ces violences. Donc, je pense que l'essentiel, la très grande majorité des habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, aspire à une chose : à la sécurité, à la tranquillité, à avoir des services publics de qualité, puis à s'inscrire pleinement dans la République. Je rappelle qu'elle garantit les mêmes droits à chacun, quelle que soit son origine.

 

Journaliste

Et les allocations familiales ?

 

Élisabeth BORNE

Je vous le dis, je pense qu'il faut prendre le temps de regarder. Évidemment, on a un problème d'autorité, d'autorité en général, d'exercice de l'autorité parentale. On a besoin d'avoir des réponses rapides et fermes. C'est exactement le sens de la circulaire que le garde des Sceaux a adressée au parquet : des réponses rapides, fermes et systématiques.

 

Anne SAURAT-DUBOIS

Madame la Première ministre, Anne SAURAT-DUBOIS de BFMTV.

Le chef de l'État a dit ce matin que l'ordre était désormais rétabli. Dans les échanges que vous avez eus avec ces habitants, ils vous disent et ils nous disent eux aussi qu'ils ont peur du 14 juillet, qu'ils ont peur que ces violences se reproduisent. Est-ce que vous pouvez assurer les Français aujourd'hui qu'on ne va pas connaître dans une semaine ce qui s'est produit il y a quelques jours et qu'à nouveau, il ne va pas y avoir ces scènes de violences le soir du 14 juillet ?

 

Élisabeth BORNE

De fait, effectivement, le calme est revenu. On a encore pu le voir la nuit dernière, mais bien évidemment, moi, j'entends l'inquiétude qui a été exprimée aussi par les habitants, par les élus ce matin lors de ma visite. Bien évidemment, on est très mobilisés pour assurer la sécurité des 13 et 14 juillet. C'est à la fois des actions préventives. Vous avez vu que ce matin, on a pu arrêter des mortiers, des approvisionnements en mortier. Que ce soit la police aux frontières, que ce soit les douanes, elles sont très mobilisées pour éviter les transports vers notre territoire de ces matériels dangereux. Et puis, bien évidemment, on va préparer un dispositif de maintien de l'ordre pour les 13 et 14 juillet.

 

Journaliste

Pour que ça ne se reproduise pas.

 

Élisabeth BORNE

Absolument.

 

Journaliste

Merci beaucoup.

 

Journaliste

Merci à vous.

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