2,3 milliards d'euros pour l'ascension industrielle des « start-up »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 20/01/2022

Cette enveloppe vise à financer les jeunes entreprises innovantes dans leur montée vers la phase d’industrialisation. Objectif : créer 100 sites industriels par an.

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Visuel - Source : ministère des Finances, de l'Économie et de la Relance
Aider les jeunes entreprises innovantes, dont le potentiel d'industrialisation est réel , à atteindre ce seuil et poursuivre leur développement avec des investissements privés : c'est l'objectif de la stratégie « Startups industrielles et deep tech » du plan d’investissement France 2030. Elle a été présentée par Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques à l'occasion de la visite d'Exotec, licorne industrielle spécialisée dans la conception de robots pour la logistique.

Atout pour le territoire

En soutenant l’innovation à travers les programmes d’investissements d’avenir (PIA) et le plan « deep tech » de 2019 , les acteurs étatiques ont contribué à l’émergence de 1 500 « start-up » ou PME innovantes à vocation industrielle. Ces entreprises, situées pour les deux tiers hors d’Ile-de-France, sont un atout pour le territoire, notamment en termes d’innovation, d’emplois et d’autonomie stratégique sur des produits innovants. Cependant, malgré un potentiel très important, le nombre d'entreprises passant de l’étape de l’innovation à celle de l’industrialisation demeure limité en raison de freins administratifs et réglementaires, ainsi que d’un manque de financements pour les projets en phase d’industrialisation, jugés trop risqués.

Les start-up ne constituent pas un écosystème déconnecté du monde réel. (...) L’innovation est un levier pour transformer l’appareil de production, accentuer la numérisation, lutter contre le réchauffement climatique et préserver les ressources rares.

Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l'Industrie

Trois axes majeurs

C'est pour cette raison que la stratégie « Start-up industrielles et deep tech », dotée de 2,3 milliards d’euros, comprend trois axes :
  1. Un plan dédié au financement de l’industrialisation des « start-up » et PME innovantes ;
  2. Un renforcement du soutien à l’émergence des « deep tech » (275 millions d’euros) ;
  3. La création d’un guichet unique piloté par la « Mission French Tech », dédié aux jeunes entreprises industrielles afin de faciliter leur accès aux dispositifs d’accompagnement de l’État et leur information sur les dispositifs de financement publics.

Transition écologique et énergétique

Cette stratégie de soutien à l’industrialisation des « start-up » s’inscrit pleinement dans le plan France 2030, avec l’ambition de transformer le potentiel d’innovation en capacité de production, notamment dans des secteurs stratégiques pour la transition écologique et énergétique , et de faire émerger des acteurs d’importance européenne et mondiale sur le territoire français. À l’horizon 2025, cette stratégie devra permettre l’ accompagnement annuel de 500 entreprises et le développement de près de 100 sites industriels par an, rejoignant ainsi l’objectif de la « French Tech » de faire émerger 10 géants de la tech d’ici à 3 ans.

Renforcer le financement des « start-up » industrielles

L’investissement dans les entreprises de la « deep tech » fait partie du plan « France 2030 ». info.gouv.fr

info.gouv.fr

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