Un programme pour investir l'avenir

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié le 21/06/2016|Modifié le 24/12/2021

Aux origines du Programme d'investissements d'avenir


Le 26 août 2009, après le choc de la crise financière de 2008, le Président de la République Nicolas Sarkozy installe une commission co-présidée par les deux anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, chargée d’identifier et d’évaluer les besoins d’investissements d’avenir. Le 19 novembre 2009 la commission rend son rapport. Elle détermine sept priorités stratégiques et identifie 17 programmes d’actions. Le 14 décembre 2009 le Président de la République annonce un plan d’investissement de 35 milliards d’euros portant sur 5 secteurs définis comme prioritaires :
  • Enseignement supérieur et formation ;
  • Recherche ;
  • Filières industrielles et PME ;
  • Développement durable ;
  • Numérique.
Le Programme d’investissements d’avenir est ainsi officiellement lancé. Sa gestion en est confiée à un Commissariat général à l’investissement auprès du Premier ministre. Le premier Commissaire général, René Ricol, est nommé le 22 janvier 2010, ainsi qu’un comité de surveillance co-présidé par Alain Juppé et Michel Rocard. La loi de finances rectificative du 9 mars 2010 adopte le PIA 1, doté de 35 milliards d’euros.

Le PIA, un programme stratégique réaffirmé d'année en année  

Le 6 juin 2012, Louis Gallois est nommé Commissaire général à l’investissement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce alors, le 9 juillet 2013, un deuxième volet pour le Programme d’investissements d’avenir de 12 milliards d’euros, dont 50% concernent directement ou indirectement la transition énergétique. Le PIA 2 est officiellement adopté par la loi de finances 2014.
Le 23 avril 2014, Louis Schweitzer est nommé Commissaire général à l’investissement et 2 ans plus tard, en juin 2016, le Président François Hollande présente le troisième volet du Programme d’investissements d’avenir, doté de 10 milliards d’euros qui se concentre sur l’enseignement et la recherche, la valorisation de la recherche et la modernisation des entreprises. La loi de finances 2017 approuve le PIA 3.
Le 25 septembre 2017, le Premier ministre Edouard Philippe annonce le « Grand plan d’investissement » (GPI) voulu par le Président de la République Emmanuel Macron. Se basant sur le rapport de l’économiste Jean Pisani-Ferry remis au Premier ministre le 19 septembre 2017, il représente 57 milliards d’euros sur 5 ans et se concentrera sur la transition écologique, la construction d’une société de compétences, le renforcement de la compétitivité de l'innovation et le développement de l'Etat de l'âge numérique. Le PIA 3 s’intègre dans ce plan. Le 19 décembre 2017, sa mission s’élargissant au GPI, le Commissariat général à l’investissement se transforme en Secrétariat général pour l’investissement, tout en gardant son rattachement au Premier ministre.

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L'évaluation du PIA, après 10 ans d'existence
Le 3 janvier 2018, Guillaume Boudy est nommé Secrétaire général pour l’investissement et le 21 juin 2018, lors d'un déplacement à l'Institut de recherche technologique de Metz, le Premier ministre Edouard Philippe installe officiellement le nouveau Comité de surveillance, qui élargit ses missions au Grand plan d'investissement.  Le Comité de surveillance, désormais présidé par Mme Patricia Barbizet, remet le rapport d'évaluation des premiers volets du PIA au Premier ministre le 19 décembre 2019, ouvrant la réflexion pour un futur programme d'investissements stratégiques dès 2020, année des 10 ans de ce programme exceptionnel.

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