Tout comprendre sur les directives anticipées
Publié le 14/05/2024|Modifié le 14/05/2024
Attaque cérébrale, accident de la route, maladie chronique s’aggravant soudainement… Difficiles à anticiper, ces accidents graves de la vie n’arrivent pas qu’aux autres. Une fois advenus, il est fréquent que la victime devienne incapable d’exprimer ses souhaits concernant les soins à administrer en fin de vie. Pour pallier cette difficulté, la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite « loi Léonetti ») accorde à chacun le droit de rédiger une directive anticipée.
Qu’est-ce qu’une directive anticipée ?
Plus largement, la directive anticipée est un outil d’application de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des patients (dite « loi Kouchner »), qui dispose que « toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement » (art. 1111-4).
Comment rédiger une directive anticipée ?
- la mise en route ou l’arrêt d’une réanimation cardiaque et respiratoire,
- les traitements que vous pourriez redouter, comme une sonde d’alimentation ou une assistance respiratoire,
- le maintien artificiel de vos fonctions vitales,
- la sédation profonde jusqu’à la mort si vous avez choisi l’arrêt des traitements,
- vos attentes en soins palliatifs (traitement de la douleur physique et/ou de la douleur morale),
- les conditions de fin de vie, comme le lieu de fin de vie (à domicile, à l’hôpital), la présence ou l’absence de personnes, etc…
Modèles de directive anticipée
Pour exprimer vos volontés de la manière la plus claire possible, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités met à disposition deux modèles de directive anticipée, selon que vous soyez bien portant ou malade et en fin de vie.
En savoir plusDans quels cas la directive anticipée est-elle applicable ?
- en cas d’urgence vitale (suite à un accident brutal), le temps d’évaluer la situation,
- lorsque la directive anticipé est inappropriée ou non conforme à la situation médicale.
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