« Permettre à tous les Français de circuler en sécurité et en sérénité sur nos routes »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 17/07/2023|Modifié le 17/07/2023

La Première ministre a visité un centre de soins de suite et de réadaptation, qui accueille des victimes d’accidents de la route, à Coubert en Seine-et-Marne.

La Première ministre, accompagnée des ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, et de la Santé et de la Prévention, a visité, le 17 juillet 2023, un centre de soins de suite et de réadaptation en Seine-et-Marne.
L'établissement accueille des victimes d’accidents de la route et les accompagne dans leur rééducation.
La première ministre a annoncé aux équipes dudit centre « qu'elles bénéficieraient de près d'un million d'euros pour acquérir des nouveaux équipements, notamment un dispositif exo pour réapprendre la marche aux victimes d'accidents grâce à des exosquelettes ».
Source : Sécurité routière : prise de parole d' Élisabeth Borne

Prise de parole de la Première ministre Élisabeth Borne à la suite de sa visite du centre de Réadaptation de Coubert.

Élisabeth BORNE

Mesdames et messieurs, donc je suis venue ce matin au Centre de Soins de Suite et de Réadaptation de Coubert, d'abord pour exprimer (inaudible) accompagnent. Avec le ministre de l'Intérieur, Gérald DARMANIN, et le ministre de la Santé, François BRAUN, on a pu voir à quel point les équipes sont mobilisées, et puis aussi tous les moyens qui sont mis en œuvre pour permettre la rééducation et le soin aux victimes. C'est essentiel d'avoir les meilleurs équipements, les innovations technologiques les plus récentes pour accompagner au mieux les victimes d'accidents. C'est l'objet du fonds de modernisation et d'investissement en santé qui est doté de 26 millions d'euros chaque année. J'ai pu annoncer aux équipes du centre qu'elles bénéficieraient de près d'un million d'euros pour acquérir des nouveaux équipements, notamment un dispositif exo pour réapprendre la marche aux victimes d'accidents grâce à des exosquelettes. C'est aussi l'objet du comité interministériel à la Sécurité routière que je réunis cet après-midi et qui sera l'occasion d'annoncer des nouvelles mesures à la fois pour mieux accompagner les victimes et leurs familles, pour améliorer la prévention et pour renforcer des sanctions, notamment à l'égard des conducteurs qui conduisent sous l'emprise de stupéfiants et qui peuvent provoquer des accidents et qui, à la fin, provoquent des situations très difficiles qu'on a pu voir ce matin. Je voudrais dire que ce comité interministériel, il n'aurait pas pu se tenir ou en tout cas, son contenu n'aurait pas été le même sans la mobilisation de tous les acteurs de la sécurité routière qui y travaillent depuis des mois avec un objectif, permettre à tous les Français de circuler en sécurité et en sérénité sur nos routes. Je vous remercie.

 

Journaliste

Madame la Première ministre, la qualification d'homicide routier va être créée. Quand rentrera-t-elle en application ? Première question. Deuxième question. Pourquoi n'est-elle pas accompagnée d'une aggravation ou d'un alourdissement des peines déjà encourues ? Et dernière question sur l'homicide…

 

Élisabeth BORNE

Peut-être je vais vous répondre sur vos questions. Donc effectivement, moi, j'entends les associations de victimes qui sont choquées qu'on parle d'homicide involontaire quand on a notamment un conducteur qui a pu boire de l'alcool ou prendre des stupéfiants avant de prendre la route. C'est en réponse à cette demande que l'homicide involontaire par conducteur va être requalifié en homicide routier. C'est le dispositif et ça va supposer un changement législatif. Il y a des propositions de loi, notamment de la majorité sur ce sujet et je pense que ça pourra être voté très rapidement.

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