Paris 2024 : la première semaine est un « véritable succès sur tous les plans »

Publié 31/07/2024|Modifié 31/07/2024 Paris 2024

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a fait ce mercredi 31 juillet 2024 un point d'étape sur les Jeux olympiques avec son équipe.

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a salué le « succès sur tous les plans » qu'a représenté la premier semaine des Jeux olympiques, à l'issue d'un point d'étape avec son équipe mercredi 31 juillet 2024.
Il a loué les réussites sportives mais aussi celles concernant l'organisation et la sécurité. 
Il a cependant rappelé que les Jeux sont loin d'être finis, et que de nombreux défis attendent encore aussi bien les sportifs que ceux engagés dans l'organisation et le bon déroulement de Paris 2024.
Depuis le 22 juillet, soixante-huit cyberattaques visant l'organisation des Jeux olympiques ont été détectées et déjouées, a indiqué le Premier ministre. 

Tout le monde est sur le pont à 100 % pour la réussite de ces Jeux, comme tout le monde sera sur le pont pour la réussite des Jeux paralympiques. Chaque jour réussi est une victoire pour tous les Français, une raison de plus de croire en notre pays.

Gabriel Attal

  • Premier ministre
Point d'étape sur le déroulement des jeux olympiques

Déclaration du Premier ministre, Gabriel Attal, à l’issue de la réunion de travail du Gouvernement sur les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Gabriel ATTAL

Bien, Mesdames et Messieurs, une semaine après le début des premières épreuves de ces Jeux olympiques et paralympiques, j’ai tenu à réunir les ministres de mon Gouvernement pour faire un point sur l’organisation de ces Jeux et évidemment, aborder les défis qui sont encore devant nous. Je le dis ici, il reste encore plus d’une semaine, une dizaine de jours d’épreuve pour ces Jeux olympiques, nous avons encore bien des défis devant nous. Chacun est mobilisé, l’intégralité du Gouvernement est pleinement aux commandes pour garantir la réussite de ces Jeux olympiques. 

Cette réunion, je le disais, a été d'abord l'occasion de tirer un bilan très positif de la première semaine de ces Jeux, de cette première semaine d'épreuves. Un succès sportif, d'abord avec un début de Jeux historiques pour la France, et nous avons tenu collectivement à saluer les exploits de nos athlètes. Ils font notre fierté et ce n'est, je crois, qu'un début. 

Un succès d'organisation aussi, le défi est immense. Nous n'avons pas choisi la voie de la facilité, qu'il s'agisse de la cérémonie d'ouverture ou des lieux qui ont été retenus pour l'organisation des épreuves. Depuis des mois, des années, beaucoup de professionnels du défaitisme expliquaient à longueur de journée que nous n'y arriverions pas et pariaient sur un échec de cette organisation. Nous, nous avons cru dans ces Jeux, cru dans la France, dans son trésor inestimable de ressources et de capacités à se projeter et à faire rayonner notre pays. Et je crois que nous avons eu raison, sous l'autorité du président de la République, de faire ces choix. 

C'est le fruit du travail qui a été mené depuis des mois, donc par la ministre Amélie OUDÉA-CASTÉRA, que je veux saluer, par Paris 2024, par toutes celles et ceux qui participent à l'organisation des épreuves. Il y a eu une mobilisation constante du Gouvernement, de l'Etat, de Paris 2024, je le disais, présidé par Tony ESTANGUET. Il y a eu une mobilisation absolue, je veux le dire aussi, des collectivités locales, notamment de la ville de Paris, de la métropole du Grand Paris, de la région Île-de-France, mais de beaucoup d'autres collectivités qui ont participé à l'organisation de ces Jeux. 

Je vais en profiter pour rendre aussi un hommage appuyé aux 45 000 volontaires qui participent directement à l'organisation de ces Jeux, qui viennent de toute la France, on peut même le dire, du monde entier, et qui bénévolement contribuent à la réussite de ces Jeux et à l'organisation des différentes épreuves. 

Bien sûr, même si, encore une fois, on est loin d'être à la fin de ces Jeux et il ne s'agit en aucune manière de baisser la garde, cette première semaine est aussi une réussite d'un point de vue sécuritaire. Et vous savez combien cet enjeu est au cœur de l'organisation de ces Jeux. 30 000 policiers et gendarmes, 10 000 militaires sont encore mobilisés au quotidien à Paris. Aucun incident majeur ou notable n'est à déplorer à ce stade. Je veux remercier la mobilisation remarquable et constante du ministre de l'Intérieur, Gérald DARMANIN, en lien avec les préfets, le préfet de région Île-de-France, le préfet de police de Paris. Je veux saluer l'engagement remarquable de nos forces de l'ordre, de nos forces armées, qui concourent aussi à la sécurité de ces Jeux. 

J'ajoute que la mobilisation des forces de l'ordre est totale sur tout le territoire national. Partout, les commissariats sont pleins. À travers le pays, l'activité policière est triplée par rapport à la normale dans les étés précédents. La sécurité des Français et la sécurité des Jeux olympiques sont indissociables. Il n'a jamais été question de déshabiller l'un pour habiller l'autre. C’est l'ensemble de la sécurité de nos concitoyens avec la sécurité des Jeux olympiques qui est renforcée cet été ; l'un ne peut pas aller sans l'autre. Nous sommes donc en première ligne pour assurer la sécurité des épreuves et des Français sur tous les plans. 

Je pense à la sécurité de notre espace aérien. J'avais eu l'occasion, il y a une dizaine de jours, de me rendre à la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay au Centre opérationnel de lutte anti-drone pour échanger avec les militaires qui organisent cette lutte anti-drone. Il y a eu depuis le début de ces Jeux une trentaine d'alertes concernant des drones. Tous ont été interceptés et 27 personnes qui les pilotaient ont été interpellées. Il s'agit dans la quasi-totalité des cas de touristes, de spectateurs qui ignorent ou feignent d'ignorer les règles. Et je le rappelle que la règle est l'interdiction du survol par drone. 

Je pense également à notre sécurité cyber. Je me suis rendu il y a quelques jours, juste avant la cérémonie d'ouverture au centre opérationnel de l'ANSSI, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information. Vous savez combien la sécurité cyber est majeure dans l'organisation de ces Jeux. Et je salue le secrétariat général à la Défense et à la sécurité nationale. D'ores et déjà, depuis le 22 juillet, 68 cyberattaques qui visaient l'organisation des Jeux ont été détectées. Deux d'entre elles, le 25 juillet, ont visé des sites olympiques, les sites de Bercy et de La Villette. Toutes ces cyberattaques, les 68, dont les deux cyberattaques qui visaient des sites olympiques, ont été détectées dans les temps et ont été déjouées. Et je veux vraiment saluer le très grand professionnalisme des agents de l'ANSSI qui ont permis de détecter et de déjouer ces cyberattaques. Je l'avais dit, il y aura des cyberattaques. L'enjeu, c'est d'être capable d'y répondre suffisamment tôt pour les déjouer ou en limiter la portée. C'est ce qui a été fait par nos services depuis le début de ces Jeux. Évidemment, là aussi, notre vigilance restera totale dans les jours et les semaines à venir. 

Enfin, je pense à la sécurité de nos réseaux ferroviaires et plus largement de nos réseaux d'énergie, d'électricité, de gaz, de communication. Après les sabotages et les tentatives de sabotage qui ont eu lieu, nous avons décidé d'augmenter la surveillance sur l'ensemble de nos réseaux. 

Mesdames et Messieurs, il reste encore, je le disais, une dizaine de jours pour les Jeux olympiques et des moments particulièrement importants à venir. Je pense aux marathons, je pense aux épreuves de cyclisme, je pense à la cérémonie de clôture qui tous, sont des défis organisationnels et sécuritaires. Seuls 25 % des sessions sportives ont eu lieu. Cela veut dire qu’il reste 75 % des sessions sportives qui sont devant nous, le défi est donc encore devant nous. Je le redis ici, personne ne manquera à l’appel et à la responsabilité. Tout le monde est sur le pont à 100 % pour la réussite de ces Jeux, comme tout le monde sera sur le pont pour la réussite des Jeux paralympiques. Chaque jour réussi est une victoire pour tous les Français, une raison de plus de croire en notre pays. 

Ces Jeux nous rendent fiers. C'est aussi toute une maison France qui brille. Parce qu'évidemment, le Gouvernement l’État sont mobilisés. Mais je le disais, les collectivités locales le sont tout autant, Paris 2024 l'est tout autant. C'est une pluralité d'acteurs avec le mouvement sportif qui nous rendent fiers. Parce que cette première semaine est un succès et nous allons nous mobiliser chaque jour, chaque heure, pour que les prochains jours le soient tout autant. Sous l'autorité du président de la République, la France sera au rendez-vous. Je vous remercie.

Journaliste

Monsieur le Premier ministre, vous évoquez des cyberattaques déjouées, des drones interceptés. Est-ce que vous avez connaissance de projets terroristes, ou en tout cas, de volonté de s’en attaquer matériellement aux Jeux qui ont été aussi détectés et déjoués depuis le début ?

Gabriel ATTAL

Non, vous le savez, il y a une vigilance absolue aussi de ce point de vue-là, bien évidemment, qui est absolument centrale. Et je n'ai pas d'informations supplémentaires, à ma connaissance, qui permette de dire quand un projet identifié aura été identifié et donc déjoué. Mais la vigilance est absolue et totale, et elle le restera pour toute la durée de ces Jeux, comme elle l'est d'ailleurs de façon constante sur notre territoire.

Journaliste

Monsieur le Premier ministre, une question concernant les premières épreuves de surf de l’après-midi. Il y a eu (inaudible) athlètes et (inaudible) des deux nations. Est-ce que vous êtes satisfait de ces épreuves également (inaudible) ?

Gabriel ATTAL

Oui, vous avez raison de le dire. Se déroule en Polynésie française des épreuves de surf. La ministre des Outre-mer, Marie GUÉVENOUX, est sur place pour représenter le Gouvernement et ces épreuves donne aujourd'hui toute satisfaction d'un point de vue organisationnel. D'un point de vue sportif, on a vu des performances remarquables, des images absolument magnifiques, à couper le souffle. Évidemment que quand on parle de la fierté aujourd'hui d'être français et de la fierté de la France dans l'organisation de ces Jeux, on pense aussi aux épreuves qui se déroulent en Polynésie française et je vous remercie de mettre l'accent sur ce sujet.

Journaliste

Est-ce que vous avez eu connaissance de l’article du New York Times, justement, qui dit : Aujourd'hui, (inaudible) et qui concerne justement ces épreuves, qui remettre en cause en tout cas ces épreuves, en disant que ce n'est pas le bon lieu sur des sites où il y a eu des essais nucléaires ?

Gabriel ATTAL

Je n'ai pas connaissance de cet article, donc je ne peux pas le commenter.

Journaliste

Monsieur le Premier ministre, comment vous pouvez… nous dire comment ça se passe, le travail entre Matignon d'une part, et l’Élysée d'autre part pour ces Jeux olympiques ? Comment ça se coordonne ?

Gabriel ATTAL

Bon, il y a une coordination qui est complète. Vous savez, ça fait plusieurs années maintenant que ces Jeux sont préparés. Pour ma part, je suis Premier ministre depuis un peu plus de 6 mois. On a eu un certain nombre de réunions à la fois à l'Élysée, sous l'autorité du président de la République, à Matignon, dans la préparation de ces Jeux. Et la conduite de ces Jeux se passe de la même manière, avec une très grande fluidité.

Journaliste

Est-ce que les discussions en coulisses pour faire avancer une coalition, que vous appelez de vos vœux, ont avancé ? Comme vous le disiez, il y a une semaine de compétition qui est déjà derrière nous, ça veut dire une semaine en moins pour arriver à l'échéance de la fin des Jeux. Est-ce que vous voyez une coalition (inaudible) ?

Gabriel ATTAL

Écoutez, ce n'est pas tout à fait l'objet de ce point presse ou de cette réunion que j'ai tenue en ma qualité de Premier ministre chargé des affaires courantes sur l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Mais voilà, vous pouvez, je crois, vous référer à différents articles qui ont été publiés sur le sujet ces derniers jours, et moi-même, j'aurai l'occasion, dans un autre cadre, de revenir sur ce sujet prochainement.

Journaliste

Est-ce que la gestion des affaires courantes implique la situation au Proche-Orient, clairement le chef du Hamas ?

Gabriel ATTAL

Bien sûr que dans la gestion des affaires courantes, notre activité diplomatique et le suivi que nous avons de la situation géopolitique restent absolues. Et sur ce sujet-là, je n'ai pas de commentaire à faire. Mais je crois que le Quai d'Orsay a ou va communiquer sur ce sujet.

Journaliste

Pardon. (inaudible) sur les cérémonies d’ouvertures dont on en parle aussi aux États-Unis (inaudible) ?

Gabriel ATTAL

Vous savez, un événement comme celui-ci, qui comporte une dimension sportive, mais aussi artistique, crée nécessairement du débat. Il y a toujours une forme de subjectivité dans un tableau artistique et donc chacun peut avoir un point de vue sur tout ou partie de cette cérémonie d'ouverture. Moi, je vais vous dire mon point de vue à moi. Je pense que cette cérémonie d'ouverture a fait la fierté de la France, parce que c'était magnifique, parce que c'était courageux, parce que c'était ambitieux, parce que c'était audacieux à certain point de vue. Et donc pour moi, ça restera un grand moment de fierté. Je crois que ça l’a été aussi pour la plupart de nos concitoyens et j'ai vu un grand nombre de réactions à l'international qui ont montré que cet événement avait été salué. Peut-être une dernière question.

Journaliste

Une dernière question. On a évoqué, la Polynésie française à l’instant. Sur la Nouvelle-Calédonie, Monsieur le Premier ministre, Marie GUÉVENOUX était en Polynésie française (inaudible) en Nouvelle-Calédonie (inaudible).

Gabriel ATTAL

Non, mais comme je le disais à l'instant et je l'ai dit le soir même où la démission de mon Gouvernement a été acceptée par le président de la République. Dans la gestion des affaires courantes, il y a évidemment garantir que l'Etat fonctionne à bonne marche et il y a également la question de l'ordre public. Et donc la ministre des Outre-mer est totalement dans son rôle, en étant aujourd'hui présente en Nouvelle-Calédonie, où il reste une situation de tension importante.

Journaliste

Est-ce que vous le suivez personnellement ?

Gabriel ATTAL

Bien évidemment que je continue à suivre en ma qualité de Premier ministre chargé des affaires courantes. Amélie voulait ajouter, la ministre des Sports voulait ajouter puisqu’on parlait de la Nouvelle-Calédonie.

Amélie OUDÉA-CASTÉRA

Un petit clin d'œil à Maxime GROUSSET, ce soir, notre nageur qui va s'élancer après les courses de Léon MARCHAND. Je pense que c'est aussi une belle perspective, une belle incarnation. Et on espère qu'il va aller nous chercher une très belle médaille sur ce 100 mètres nage libre.

Gabriel ATTAL

Merci beaucoup. Merci.


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