La résorption des bidonvilles en actes dans la métropole bordelaise

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 21/02/2022|Modifié le 21/02/2022

Le 17 février 2022, le premier espace temporaire d’insertion de la métropole bordelaise a été inauguré à Bègles en présence de la Dihal. Il s’agit d’un des outils de la nouvelle impulsion donnée à la résorption des bidonvilles dans la métropole

Ce 17 février dernier, la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) s’est déplacée à Bordeaux pour participer à l’inauguration de l’espace temporaire d’insertion de Bègles et plus largement pour soutenir les acteurs de résorption des bidonvilles dans ce territoire.
La création de cet espace temporaire d’insertion à l’initiative de la métropole de Bordeaux avec le soutien de l’État qui sera suivie par celle de deux autres espaces à Mérignac et Floirac marque une étape importante dans la nouvelle impulsion donnée à la politique de résorption des bidonvilles en Gironde. Conformément à l’instruction du 25 janvier 2018, l’objectif est la résorption durable des bidonvilles et squats, en sortant de la logique des évacuations suivies de réinstallations.
L’inauguration réunissait des élus, Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, Clément Rossignol Puech, maire de Bègles, Jean-Jacques Puyobrau, maire de Floirac, des représentants de l’État, Philippe Bradfer, directeur départemental adjoint du travail, de l’emploi et des solidarités de Gironde, Anne Postic, commissaire régionale à la lutte contre la pauvreté, Manuel Demougeot, directeur de cabinet et responsable de la mission résorption des bidonvilles de la Dihal, ainsi que les acteurs associatifs impliqués localement sur cette question, notamment Philippe Rix, directeur du Diaconat de Bordeaux ou encore les représentants du GIP médiation.

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Comme l’a souligné le président Alain Anziani à cette occasion, la stratégie de résorption de la métropole bordelaise est composée de trois piliers : premièrement, la sécurisation des conditions de vie sur les squats pour garantir la dignité humaine, notamment avec l’accès à l’eau ; deuxièmement, l’offre d’un lieu de vie transitoire pour redonner de l’espoir aux personnes et les accompagner vers le troisième pilier qui est celui de l’insertion sociale.
Lors de ce déplacement, la Dihal s’est également rendue dans un hangar du quai de Brazza mis à disposition des habitants par la ville. L’enjeu est d’y sécuriser les conditions de vie, en approfondissant ce qui est déjà mis en place (accès à l’eau, l’électricité, toilettes sèches et évacuation des déchets).
La Dihal soutient financièrement ces démarches et accompagne les territoires dans la résorption des bidonvilles. Elle les aide à développer des partenariats et des échanges de bonnes pratiques comme cela a pu se faire ici entre Strasbourg et Bordeaux. Elle leur propose également son expertise sur le sujet. Dans le cas de Bordeaux, par exemple, elle souligne l’importance de traiter la question du travail saisonnier des habitants de bidonvilles qui est un des ressorts des installations de campements et bidonvilles en Gironde.

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