Mme Élisabeth BORNE et M. Jean-Marc AYRAULT signent la deuxième convention quadriennale entre l’Etat et la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 13/06/2023|Modifié le 14/06/2023

La Première ministre, Élisabeth BORNE et Jean-Marc AYRAULT, président de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage (FME) ont signé, le mardi 13 juin 2023, la deuxième convention pluriannuelle qui lie l’Etat et la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage jusqu’au 31 décembre 2026.  
Son renouvellement marque la confiance que l’État porte à la FME, trois ans après sa création et sa volonté d’inscrire la transmission de la mémoire de l’esclavage comme une ambition nationale en renforçant les moyens de la fondation et en associant 11 ministères ainsi que la DILCRAH.
La convention permettra ainsi à l’État et à la Fondation de poursuivre sur la période 2023-2026 le partenariat pour  : 
  • continuer à développer la connaissance et la transmission de l’histoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions comme partie intégrante de l’histoire de la France et du monde, afin de développer un récit national partagé et d’expliquer la diversité française ;
  • rassembler les mémoires en valorisant les héritages culturels, artistiques et humains issus de cette histoire, dans toute leur richesse et leur variété ;
  • promouvoir les valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité et l’engagement de la France contre le racisme, les discriminations et les formes contemporaines d’esclavage.
Cette nouvelle convention détermine les engagements respectifs de chaque ministère, de la DILCRAH et de la FME, dans la mise en œuvre de cette politique mémorielle, culturelle et de citoyenneté, en lien avec les objectifs stratégiques du plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine.
Elle affirme notamment la nécessité de soutenir la recherche française sur l’esclavage et ses héritages, à travers la production d’un Livre Blanc d’ici 2024. Une grande exposition nationale, sur la mémoire de l’esclavage sera organisée dans le courant de l’année 2026.
La Première ministre a rappelé l’importance que revêt la transmission de l’Histoire dans la construction d’une société apaisée et rassemblée dans sa diversité autour des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

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