Système universel de retraite : ce qu’il faut retenir de la déclaration du Premier ministre

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié le 28/11/2019

A la suite d’un cycle de rencontres avec les partenaires sociaux, Édouard Philippe a fait un point d’étape sur la mise en œuvre du système universel de retraite.

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Visuel - Source : Florian David / Matignon
Édouard Philippe l’a rappelé, le Gouvernement est plus que jamais déterminé à construire un système universel de retraite. « Parce que cette réforme est une réforme de justice sociale. Construire un système universel de retraite, ce n'est pas réformer notre système actuel, c'est le refonder ; le refonder pour qu'il soit plus juste et plus solide. » a-t-il souligné.

Des rencontres avec les partenaires sociaux pour exprimer et entendre les différents arguments

Le Premier ministre a en préambule salué la qualité des échanges avec les organisations syndicales et patronales, et rappelé que le dialogue social se poursuit.
« Il y a évidemment des points de divergence mais il y en a aussi de convergence. Ces échanges ont permis d'identifier de manière très claire des propositions formulées par les organisations syndicales ou patronales, dont je m'engage à tenir compte dans le projet du Gouvernement. » (Édouard Philippe)

Un système pour mieux protéger

Le système universel souhaité par le Gouvernement vise également à mieux protéger nos concitoyens, notamment « les femmes dont les pensions sont aujourd’hui en moyenne inférieures de 40 % à celles des hommes. »
« Nous voulons aussi mieux protéger les travailleurs modestes qui partent avec de très faibles pensions malgré toute une vie de travail, et mieux protéger les Français qui alternent des périodes de chômage et d’activité et qui font face à des accidents ou à des maladies. » (Édouard Philippe)

De nouveaux droits

Le Premier ministre a évoqué de nouveaux droits prévus dans la mise en œuvre du système universel :
  • Le droit à bénéficier d’une pension majorée dès le premier enfant.
  • Le droit de bénéficier de pensions de réversion plus protectrices et plus justes pour le conjoint survivant.
  • Pour la fonction publique, le calcul des cotisations sur l’ensemble des rémunérations, y compris les primes, et l’ouverture du principe de pénibilité.
  • L’indexation des points de retraite sur le niveau des salaires pour éviter tout risque de décrochage.

La mise en place effective du système universel de retraite

Le Premier ministre s’est déclaré ouvert au dialogue, et réaffirmé qu’il faut s’accorder le temps nécessaire pour trouver le bon rythme et la bonne transition : « L’universalité oui, la brutalité, non » a-t-il déclaré.
« S’il faut que la réforme s’applique à des personnes un peu plus éloignées de la retraite que ce qui était envisagé jusqu’ici afin de prendre en compte les choix individuels faits par nos concitoyens, je suis prêt à en discuter avec les organisations syndicales. » (Édouard Philippe)

La gouvernance du futur système

« Le Parlement, et c'est légitime, en sera un acteur majeur. Mais je souhaite que nous puissions nous appuyer sur les organisations syndicales et patronales pour construire cette nouvelle gouvernance et pour leur laisser une place déterminante, afin que nos concitoyens soient rassurés sur la façon dont sont prises les décisions dans le système futur. » (Édouard Philippe)

Le calendrier à venir

Les concertations se poursuivent et devraient s'achever autour du 10 décembre 2019. Dans les jours qui suivront, le Premier ministre détaillera très précisément le projet que le Gouvernement présentera au Parlement au début de l'année 2020.

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