Reconnaître et revaloriser les métiers de la « deuxième ligne »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 14/09/2021

La crise sanitaire a mis en lumière la nécessité de mieux valoriser et améliorer la qualité des métiers qui ont permis la continuité économique du pays.

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Visuel - Source : Photo : AFP
Boulangers, aides à domiciles, conducteurs, caissiers... En parallèle des professions médicales mobilisées en première ligne contre la Covid-19, 4,6 millions de salariés ont assuré les tâches nécessaires à la continuité du fonctionnement de l’économie et des services.
Lancé fin 2020 par le ministère du Travail, un travail d’identification a permis de trouver les 17 professions dites de « deuxième ligne » .
Les activités que ces personnes exercent ne peuvent être effectuées à distance et les ont exposées pendant la période de confinement à des risques de contamination en raison de la proximité récurrente avec d’autres personnes.

Qui sont les travailleurs de 2e ligne ? Les plus nombreux sont les conducteurs de véhicules, les agents d’entretien, les caissiers et employés de libre-service. Viennent ensuite les ouvriers du bâtiment, les aides à domicile et aides ménagères, les métiers du commerce alimentaire (bouchers, boulangers...) ainsi que les agriculteurs. Source : Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques.

Sur la base de ce recensement, les branches professionnelle ont été invitées par les pouvoirs publics à engager une revalorisation concrète des métiers et de la qualité de l’emploi, que ce soit en agissant sur la rémunération, les conditions de travail ou encore la formation professionnelle.

Engager des « changements structurels »

La prime exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 2 000 €, dite « prime Macron », a permis dans un premier temps de reconnaître l’importance de ces métiers.
L’État souhaite que des changements structurels soient engagés. Ils font partie de l’agenda social défini avec les partenaires sociaux en juillet 2020.
Certaines branches professionnelles se sont déjà engagées à faire des efforts significatifs. C’est notamment le cas du secteur de la propreté qui a pris des engagements concrets : rémunération, négociation sur les conditions de travail avec la prévention des risques professionnels, négociation sur le temps de travail en journée ou en continu.
Des avancées importantes sont également en cours dans d’autres branches :
  • prévention et sécurité : négociations sur la refonte des classifications avec un objectif d’augmentation de 10 % de la masse salariale en 2023, ouverture d’une négociation sur l’égalité professionnelle hommes femmes d’ici à la fin de l’année ;
  • transport routier de marchandises : discussions prévues sur la modernisation des classifications et la revalorisation des indemnités de frais de déplacement ;
  • secteur des déchets : discussions de branche prévues sur un 13e mois ; accès à la formation et perspectives de carrière.
Les travaux se poursuivent avec toutes les branches professionnelles concernées, précise le ministère du Travail.

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