"Nous devons agir avec responsabilité, patriotisme, et confiance dans l’avenir"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié le 27/08/2014

Manuel Valls s’est exprimé, mercredi 27 août 2014, à l’occasion de l’université d’été du Medef.

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Visuel - Source : (c) AFP
Source : Vidéo dailymotion intitulée ' "Nous devons agir avec responsabilité, patriotisme, et confiance dans l’avenir"'

Manuel Valls s’est exprimé mercredi 27 août 2014 à l’occasion de l’université d’été du Medef. "C'est le rôle du Premier ministre de la France de venir à la rencontre des forces vives de la nation" a-t-il d'abord déclaré en précisant que lorsqu'il avait accepté cette invitation "ni vous, ni moi, n’imaginions alors que cette rencontre se déroulerait dans un tel contexte : juste après le premier Conseil des ministres d’un nouveau gouvernement. Le choix de ce nouveau Gouvernement, c’est le choix de la clarté et de la cohérence dans la mise en œuvre des orientations économiques arrêtées par le président de la République. Un Gouvernement au travail pour accélérer le rythme des réformes, pour faire avancer notre pays." Je sais qu’il est d’usage d’opposer la gauche et le monde de l’entreprise … C’est un vieux refrain … Mais justement, ce que je crois profondément, c’est que notre pays a besoin de sortir des postures, des jeux de rôle auxquels nous sommes tellement habitués. Alors, je le dis : cessons d’opposer systématiquement ! D’opposer Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés ; organisations patronales et syndicats ! Cherchons plutôt à coopérer, à trouver des chemins qui servent l’intérêt général. C’est cela prendre ses responsabilités. Et la situation de la France l’exige. **"Une mesure favorable aux entreprises, c'est une mesure favorable au pays tout entier"** **"La France a besoin de vous, de ses entreprises, de toutes ses entreprises"** a expliqué le Premier ministre, précisant : "Le retour de la croissance passera d’abord par le soutien aux entreprises. Je le dis depuis des années dans ma famille politique :** il n’y a pas d’emplois sans employeurs. C’est pourquoi il est absurde de parler de « cadeau fait aux patrons**. **Une mesure favorable aux entreprises, c’est une mesure favorable au pays tout entier**" a-t-il précisé en référence au Pacte de responsabilité et de solidarité. Manuel Valls est ensuite revenu sur le contenu du Pacte : plus de 40 milliards d’euros en 4 ans sur les prélèvements touchant les entreprises, 40 milliards pour que les entreprises "gagnent en compétitivité, qu’elles puissent investir, repartir à la conquête de parts de marché, et embaucher. 40 milliards, ce n’est pas rien ! Cela représente 2 points de PIB." a-t-il rappelé. **"La nation a consenti un effort important" a-t-il néanmoins ajouté, et "les Français attendent que les chefs d'entreprises s'engagent"** "Ma mission c'est faire en sorte, et je suis sûr que nous partageons au fond le même objectif, que la France soit plus forte sur le plan économique, sur le plan industriel, sur le plan agricole, là où partout nous pouvons gagner des parts de marché et gagner de l'emploi. (…) à vous de vous saisir de ces avantages, de vous saisir de ces atouts, de vous saisir de cette main, de ce pacte que nous pouvons ensemble créer pour aire en sorte que la France avance et pour faire en sorte que demain elle soit plus que jamais plus forte. C'est l'intérêt général qui le demande, c'est cet engagement que je vous demande désormais d'accomplir." Il a également annoncé qu’une charte du contrôle fiscal entrera prochainement en vigueur et un médiateur sera mis en place avec le conseil de la simplification, et que 50 autres mesures sont en train d’être mises en œuvre dans le secteur du bâtiment et de la construction, "un secteur vital pour notre économie qui est en grande difficulté et qui doit faire l’objet d’un véritable plan de mobilisation que j’annoncerai après-demain". La simplification a indiqué le Premier ministre portera également sur le Code du travail. Il a ainsi évoqué les négociations qui s’ouvriront sur la question des seuils. "C’est une question légitime, et nous devons, de manière extrêmement pragmatique, traiter de toutes les questions, faire les réformes nécessaires, modifier ce qui doit être modifié, non pas pour que les salariés perdent des droits, mais tout simplement pour que la souplesse nécessaire puisse s’imposer, et pour que les entreprises n’aient pas des entraves administratives à l’embauche", a-t-il expliqué. S’agissant de la réduction des déficits, Manuel Valls a rappelé que "nous vivons au-dessus de nos moyens depuis quarante ans. Et depuis 2008, notre déficit est au-dessus des 4 %. Quant à notre niveau de dépense publique, il correspond à 57 % de la richesse que nous produisons. C’est pour ça que nous engageons cette baisse de nos dépenses, 50 milliards, 21 milliards dès 2015". Cependant, a-t-il précisé, "faire de nouvelles économies pour compenser l'effet d'une inflation trop basse et d'une croissance pas encore au rendez-vous, ce serait créer de l'austérité alors, appuyer sur le frein pour l'ensemble des pays de l'Union". "Il faut peser au niveau européen pour une réorientation des politiques."

"C'est le rôle du Premier ministre de la France de venir à la rencontre des forces vives de la nation", a-t-il d'abord déclaré en précisant que lorsqu'il avait accepté cette invitation "ni vous, ni moi, n’imaginions alors que cette rencontre se déroulerait dans un tel contexte : juste après le premier Conseil des ministres d’un nouveau Gouvernement. Le choix de ce nouveau Gouvernement, c’est le choix de la clarté et de la cohérence dans la mise en œuvre des orientations économiques arrêtées par le président de la République. Un Gouvernement au travail pour accélérer le rythme des réformes, pour faire avancer notre pays."
"Je sais qu’il est d’usage d’opposer la gauche et le monde de l’entreprise… C’est un vieux refrain… Mais justement, ce que je crois profondément, c’est que notre pays a besoin de sortir des postures, des jeux de rôle auxquels nous sommes tellement habitués. Alors, je le dis : cessons d’opposer systématiquement ! D’opposer Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés ; organisations patronales et syndicats ! Cherchons plutôt à coopérer, à trouver des chemins qui servent l’intérêt général. C’est cela prendre ses responsabilités. Et la situation de la France l’exige".

"Une mesure favorable aux entreprises, c'est une mesure favorable au pays tout entier"

"La France a besoin de vous, de ses entreprises, de toutes ses entreprises", a expliqué le Premier ministre, précisant : "Le retour de la croissance passera d’abord par le soutien aux entreprises. Je le dis depuis des années dans ma famille politique : il n’y a pas d’emploi sans employeur. C’est pourquoi il est absurde de parler de "cadeau fait aux patrons". Une mesure favorable aux entreprises, c’est une mesure favorable au pays tout entier", a-t-il précisé en référence au Pacte de responsabilité et de solidarité. Manuel Valls est ensuite revenu sur le contenu du Pacte : plus de 40 milliards d’euros de baisse en 4 ans sur les prélèvements touchant les entreprises, 40 milliards pour que les entreprises "gagnent en compétitivité, qu’elles puissent investir, repartir à la conquête de parts de marché, et embaucher. 40 milliards, ce n’est pas rien ! Cela représente 2 points de PIB", a-t-il rappelé.
"La nation a consenti un effort important" a-t-il néanmoins ajouté, et "les Français, qui sont aussi des contribuables, attendent en retour que les chefs d’entreprise et leurs représentants agissent avec responsabilité". "Ma mission c'est faire en sorte, et je suis sûr que nous partageons au fond le même objectif, que la France soit plus forte sur le plan économique, sur le plan industriel, sur le plan agricole, là où partout nous pouvons gagner des parts de marché et gagner de l'emploi. (…) A vous de vous saisir de ces avantages, de vous saisir de ces atouts, de vous saisir de cette main, de ce pacte que nous pouvons ensemble créer pour faire en sorte que la France avance et pour faire en sorte que demain elle soit plus que jamais plus forte. C'est l'intérêt général qui le demande, c'est cet engagement que je vous demande désormais d'accomplir."
Il a également annoncé qu’une charte du contrôle fiscal entrerait prochainement en vigueur et un médiateur serait mis en place. Avec le conseil de simplification, 50 autres mesures sont en train d’être mises en œuvre dans le secteur du bâtiment et de la construction, "un secteur vital pour notre économie qui est en grande difficulté et qui doit faire l’objet d’un véritable plan de mobilisation que j’annoncerai après-demain". La simplification, a indiqué le Premier ministre, portera également sur le code du travail. Il a ainsi évoqué les négociations qui s’ouvriront sur la question des seuils sociaux : quand une entreprise franchit un seuil en termes de nombre de salariés (11 salariés, 50 salariés...), de nouvelles obligations sociales et fiscales s'imposent à elle - mise en place de délégués du personnel, etc. "C’est une question légitime, et nous devons, de manière extrêmement pragmatique, traiter de toutes les questions, faire les réformes nécessaires, modifier ce qui doit être modifié, non pas pour que les salariés perdent des droits, mais tout simplement pour que la souplesse nécessaire puisse s’imposer, et pour que les entreprises n’aient pas des entraves administratives à l’embauche", a-t-il expliqué.
S’agissant de la réduction des déficits, Manuel Valls a rappelé que "nous vivons au-dessus de nos moyens depuis quarante ans. Et depuis 2008, notre déficit est au-dessus des 4 %. Quant à notre niveau de dépense publique, il correspond à 57 % de la richesse que nous produisons. C’est pour ça que nous engageons cette baisse de nos dépenses, 50 milliards, 21 milliards dès 2015". Cependant, a-t-il précisé, "faire de nouvelles économies pour compenser l'effet d'une inflation trop basse et d'une croissance pas encore au rendez-vous, ce serait créer de l'austérité alors, appuyer sur le frein pour l'ensemble des pays de l'Union". "Il faut peser au niveau européen pour une réorientation des politiques."

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