Harcèlement, agressions, violences : trois numéros pour aider les enfants en danger

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 04/10/2022|Modifié le 22/09/2023

Pour agir contre les violences à la maison, à l’école ou sur les réseaux sociaux, trois numéros de téléphone gratuits et anonymes sont à l’écoute des jeunes. Au bout du fil, des personnes de confiance les accompagnent, les conseillent et les orientent si nécessaire.

Une jeune fille sur son téléphone portable.
Une jeune fille sur son téléphone portable. - Source : Getty
Pour prévenir et lutter contre toutes les formes de violences à l’encontre d’un enfant, Charlotte Caubel, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance, en lien avec Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, lance une campagne pour promouvoir les numéros d’aide : le 119, le 3018 et le 3020.

Le 119 pour les enfants et ados en danger

Le 119 est ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7 pour les enfants, adolescents et jeunes majeurs (moins de 21 ans) victimes de violences psychologiques, physiques, sexuelles ou en situation de danger.
Ce numéro s’adresse également aux proches susceptibles de signaler une violence commise sur un enfant. En 2021, près de 40 000 sollicitations ont été traitées.
Le 119, c’est aussi un tchat et un dispositif spécifique en langue des signes française.
Plus d'informations sur le 119, numéro d'appel national de l'enfance en danger

En cas de danger grave et imminent, il faut impérativement contacter les services de première urgence : les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112), le Samu (15) ou le 114 par sms pour les personnes sourdes et malentendantes.

Le 30 18 face au cyberharcèlement

Le 30 18 est un numéro d’écoute destiné aux jeunes victimes et / ou aux témoins de cyberharcèlement et de toutes formes de violences sur internet : revenge porn, chantage à la webcam, usurpation d’identité, exposition à des contenus violents.
Un collégien sur quatre serait confronté au cyberharcèlement* : moqueries, insultes, intimidations, rumeurs ou menaces en ligne, piratage de comptes, publication de photo ou vidéo privée ou à caractère sexuelle.
Le 30 18 accompagne les jeunes, leur parents et les professionnels sur ces problématiques.
Ils aident même à faire supprimer du contenu non autorisé et qui relève d’un danger numérique.
Le 30 18 est accessible 6 jours sur 7, de 9 heures à 20 heures, par téléphone, par tchat en direct, via Messenger et WhatsApp et sur 3018.fr.
Découvrir l'association e-Enfance qui protège les mineurs sur Internet

Le 30 20 à l’écoute des élèves harcelés à l’école

Entre 6 et 10% des élèves subiraient une forme de harcèlement au cours de leur scolarité (source : Mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement du Sénat). Pour les écouter, les orienter et si besoin signaler une situation au référent harcèlement du département, le 30 20 est joignable du lundi au vendredi (sauf jours fériés) de 9h à 20h et de 9h à 18h le samedi.
Le numéro s’adresse aux enfants et adolescents victimes de harcèlement à l’école, aux proches témoins de ces situations, aux parents et enseignants.
Plus d'informations sur « Non au harcèlement » (Éducation nationale)
Agressions, (cyber)harcèlement, violences : si tu as besoin d'aide, des numéros existent

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