Électricité: le devoir de lucidité

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 23/03/2021|Modifié le 18/04/2023

Dans les décennies qui viennent l’électricité, en raison des engagements que notre pays a pris en matière de limitation des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, est appelée à occuper une place de plus en plus importante dans notre économie et notre société. Les conséquences politiques de cette orientation et les choix nécessaires d’investissement seront parmi les questions-clés des débats politiques de la Nation.

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Visuel - Source : DL
La première résolution est de dépenser moins d’énergie. Mais cela ne suffira pas. Nous allons devoir faire face dans les décennies qui viennent à une augmentation considérable de la consommation d’électricité.
La substitution de sources d’énergie non carbonées aux sources d’énergie dépendant de carburants fossiles est donc une question centrale du débat énergétique.
Peut-on parallèlement à l’augmentation de la consommation d’électricité réduire drastiquement notre capacité de production d’électricité nucléaire, même avec la montée en puissance indispensable des energies renouvelables ? Est-ce réaliste ? Comment ? Avec quelles conséquences ?
Au-delà des objectifs ambitieux régulièrement fixés, le Haut-commissaire au Plan appelle à un devoir de sincérité et de lucidité pour réunir les conditions permettant d’engager réellement notre économie et notre société dans la transition énergétique.
Seul l’impératif démocratique d’un débat honnête, lucide et partagé avec les citoyens, porté par les élus de la Nation mais associant l’ensemble des composantes de la Société, permettra de formuler une volonté crédible et d’arrêter un plan réaliste.

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