Discothèques : le Gouvernement annonce un plan national contre le GHB

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 15/02/2022

À la veille de la réouverture des boîtes et bars de nuit, le 16 février, le Gouvernement lance une campagne de sensibilisation et d'action pour agir contre le GHB, « la drogue du violeur ».

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Visuel - Source : Pexels
Le GHB sévit généralement au cours de soirées dans des bars, des clubs ou des fêtes étudiantes. Le Gouvernement, avec l’ UIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) , lance une campagne pour alerter les personnes sur le danger de cette pratique qui fait des ravages dans le monde de la nuit .

Un QR code pour alerter les forces de l’ordre

Si un proche a pris du GHB, il peut faire un malaise très brutalement. Il faut réagir ! Le plan d’action du Gouvernement comprend un QR code qui sera affiché dans tous les endroits festifs . Objectif : avertir immédiatement les secours (SAMU 15 ou Pompiers 18 ou 112) et les forces de l’ordre pour porter secours à une personne droguée au GHB.

Ce QR code sera notamment présent dans les toilettes, car c’est là que se rendent les personnes prises d’un malaise. Il s’adresse aussi aux personnes soupçonnant que leur(s) proche(s) sont victimes du GHB. Ce n’est pas tout : Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, qui a détaillé le dispositif, précise les points suivants :
  • le lancement du protocole « viol » pour toute personne qui pense avoir été agressée sous GHB ;
  • des prélèvements toxicologiques seront effectués dès l’arrivée des personnes à l’hôpital. Pourquoi ? Parce que les personnes droguées à leur insu au GHB ne savent pas qu’elles l’ont été - les symptômes étant ceux d’une absorption excessive d’alcool - et risquent une décompensation brutale.
Autre point du plan anti-GHB : les professionnels de la nuit vont recevoir des formations , au sein des départements. Elles seront conduites par les forces de l’ordre et/ou la brigade des stupéfiants pour les aider, par exemple, à repérer les conduites suspectes de personnes venant de droguer quelqu’un.

Le GHB, une hydre à deux têtes

Le GHB est une drogue très dangereuse, à double titre. Surnommé la « drogue du violeur », ce produit est introduit par des personnes voulant abuser d’une personne à son insu. Indolore et inodore, le GHB sous forme de poudre ou liquide, se dissout dans un verre très facilement.

La prise de GHB n’est malheureusement pas l’apanage des actes criminels. Certaines personnes peuvent intentionnellement en prendre au cours de soirées festives. Il faut en être conscient, les conséquences pour la santé peuvent être graves.

Cette drogue de synthèse qui endort la personne et lui fait perdre la mémoire, peut être responsable de comas et entraîner des conséquences neurologiques et physiques irrémédiables. Avec le plan anti- GHB, le Gouvernement entend aussi sensibiliser la jeunesse sur les dangers de ce produit.

Tout savoir sur les dangers du GHB

Le GHB connaît depuis une vingtaine d’années une utilisation détournée à des fins non médicales. Ce produit est normalement utilisé en médecine pour le traitement de la narcolepsie (trouble du sommeil chronique) et comme anesthésiant préopératoire. jeunes.gouv.fr

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