Résorption des campements illicites et des bidonvilles : Bilan des actions soutenues en 2015-2016 par la Dihal

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Bernard Cazeneuve.

Publié le 02/03/2017|Modifié le 02/03/2017

Depuis 2013, l'Etat consacre une enveloppe annuelle de crédits pour soutenir les actions de résorption des bidonvilles à travers toute la France, dans le cadre de la circulaire du 26 août 2012. Au total, sur les années 2013, 2014, 2015 et 2016, ce sont 15 millions d'euros qui y ont été affectés.

Ces crédits dont la répartition est proposée par la Dihal, en lien avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP), qui en sont gestionnaires, ne représentent pas l'ensemble des crédits finançant les actions mises en œuvre dans les territoires. Ils ont vocation à
créer un effet levier, à favoriser le dialogue avec les collectivités et à permettre un suivi national des actions territoriales
. Chaque année, les projets soutenus sont ainsi analysés et font l’objet de bilans. Cette année, la DIHAL a choisi de publier
un rapport de synthèse
qui fait le bilan des actions qu’elle a soutenues en 2015 et 2016.
Globalement, ce rapport montre des
dynamiques positives
(notamment à Toulouse, à Strasbourg, à Metz et à Gardanne) et
l'importance de l'implication des collectivités locales pour garantir la réussite d'une action de résorption des bidonvilles
.
Les chiffres clés du bilan
En 2015, 54 projets
soutenus concernant
6 320 personnes dans 24 départements
En 2016, 61 projets
soutenus dans 23 départements
Depuis 2013
, dans le cadre de ces projets,
plus de 5 700 personnes
ont pu accéder à un logement ou un hébergement,
plus de
1 000 personnes
ont pu accéder à un emploi, et
près de 4 000 enfants
ont été scolarisés

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