Le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants au cœur de la transition écologique.

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié le 20/07/2020|Modifié le 16/12/2021

La Commission interministérielle pour le logement des populations immigrées (Cilpi) pilote le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants (PTFTM), avec un objectif clair : la transformation les foyers de travailleurs migrants en résidences sociales.

Présidée par le DIHAL, la Cilpi s’engage sur la composition du projet social et l’accompagnement des résidents mais aussi sur la qualité environnementale des projets présentés, en pleine période de croissance écologique.

La dernière Commission interministérielle, en date du 1er juillet 2020, a donc retenu 4 dossiers phares dont la dimension environnementale est ambitieuse :

Le projet de résidence sociale à Mantes-la-Jolie qui s’inscrit dans une démarche de certification environnementale et de rationalisation des consommations en énergie avec notamment l’obtention de la certification « NF habitat HQE résidences services ». L’orientation des bâtiments a été pensée pour garantir la meilleure isolation thermique possible (orientation Est-Ouest), et le projet intègre une végétalisation forte des espaces.

Le projet de transformation du FTM de Saint-Ouen, situé sur l’emplacement du futur village olympique, il intègre un relogement temporaire des résidents dans l’attente de la livraison des futures résidences sociales. Ce relogement temporaire prendra la forme d’habitat modulaire, construit de manière écoresponsable et assurant une installation sans dégradation du sol.

L’opération de transformation du FTM de Boissy-Saint-Léger donnera lieu à plusieurs dispositifs environnementaux : une charte écologique, une charte de chantier propre, un projet de végétalisation et un dispositif de récupération des eaux de pluie.

Enfin, l’opération de transformation du FTM du Luc en Provence a fortement intégré la notion d’inertie thermique ; située dans le Var et hébergeant exclusivement des personnes âgées, la future résidence sociale devra en effet prendre en compte les risques de canicule. La forte inertie thermique du futur bâtiment permettra de conserver des températures régulées, avec une dépense énergétique faible.

contact : sandra.daunis@dihal.gouv.fr

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