La Cilpi s'engage pour lutter contre la fracture numérique chez les travailleurs migrants

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié le 19/12/2019|Modifié le 19/12/2019

La dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et documents administratifs. Pourtant, pour de nombreux usagers, notamment les personnes immigrées parlant peu la langue ou particulièrement âgées, la dématérialisation peut être un frein à l’accès aux droits et à l’intégration.

La CILPI, présidée par Sylvain Mathieu, délégué interministériel pour l'hébergement et l'accès au logement, participe à la lutte contre la fracture numérique en subventionnant des associations qui accompagnent des travailleurs migrants au sein de leur foyer et résidence sociale.
Par l’appel à projets annuel « d’accompagnement du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants », la CILPI soutient l’association Coallia dans son projet de permanences « numériques », pour un accompagnement vers un usage autonome des outils numériques.
Les publics visés sont les travailleurs migrants qui ont une méconnaissance importante de leurs droits sociaux. Ceux-ci sont des personnes âgées immigrées (+ 55 ans) illettrées qui ne peuvent faire seules leurs démarches administratives (60 %) ou des résidents plus jeunes, éloignés du droit mais qui possèdent un smartphone (40 %).
Initiées dès le mois de février 2019 sur 8 structures d’Ile de France, ces permanences menées par 3 médiateurs « numériques » ont attiré 108 personnes en file active et 313 visites ont été dénombrées au 30 juin 2019.
Une initiative aussitôt suivie par d’autres…Puisque l’association Ligue de l’enseignement des Hauts-de-Seine propose aux résidents, dans son projet « Je vis mon foyer », deux ateliers par mois au sein de 4 établissements d’Adoma (8 résidents/atelier).

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